Je n’ai pas encore lu le roman de Kathryn Stockett, dont j’ai pourtant entendu beaucoup de bien, et il est peu probable que je le fasse avant au moins l’été prochain, le temps que la tour de Pise livresque qui s’élève à côté de mon lit perde un peu de sa prestance. Par contre, j’irai peut-être voir le film du même nom qui sort le 26 octobre et a été réalisé par Tate Taylor.
L’histoire, vous la connaissez : nous sommes en 1963 à Jackson, Mississipi. Skeeter revient chez elle après avoir obtenu son diplôme universitaire. Elle se rêve écrivain, et se lance dans le journalisme. Encouragée par une éditrice new-yorkaise, la jeune femme se lance dans l’écriture d’un livre recueillant les témoignages des bonnes noires au service des familles blanches de la ville.
J’avoue que ce qui m’attire dans le film, ce sont les costumes. Vous me connaissez : historienne de la mode dans l’âme, je ne peux pas m’empêcher de décortiquer la manière dont sont habillés les personnages de romans et de films. Et là, pour le peu que j’en ai vu, je trouve le travail de Sharen Davis, qui a dessiné ces costumes, admirable.
Le style vestimentaire de la fin des années 50 et du début des années 60, on le connaît : il a été remis sur le devant de la scène par la série Mad Men, et les podiums lui font la part belle. C’est un style qui plus que beaucoup d’autres met en valeur les courbes féminines : jupes droites, fuseau, corsaire, ballerines, talons aiguille accessoirisés de broches rétro ou de noeuds. Tout à fait moi quoi !
Mais pas d’uniformité pour autant : chaque personnage a son propre style. Sharen Davis explique ainsi que "Je ne veux pas que l’on remarque trop les costumes ou que quelqu’un se dise : "Quelle jolie robe !". Il est vraiment très important pour moi que les costumes soient au service des personnages, qu’ils les définissent et soient en accord avec leur personnalité, et non pas qu’ils accaparent l’attention.". D’ailleurs, c’est toute la différence entre une femme qui a du style et une autre : le vêtement se fait presque oublier tant il correspond parfaitement à celle qui le porte. Aussi, chaque personnage se démarque : Skeeter un peu garçon manqué, Hilly toujours à la pointe de la tendance, Celia la bombe glamoureuse, Aibileen et Minny qui laissent parler leur personnalité lorsqu’elles délaissent leur uniforme de bonnes…
En tous les cas, j’ai envie de dire : quels beaux vêtements :
En tout cas, cela me semble un film comme je les aime, aux costumes soignés, et j’espère arriver à trouver le temps d’aller le voir !
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